Des jeunes pour parler aux jeunes

La stratégie est d’aller graduellement, à partir d’un noyau d’étudiants formés dans chacune des universités ciblées, Dakar, de Saint Louis et de Ziguinchor pour atteindre les grandes communautés universitaires, des structures de la jeunesse et des communautés locales. Pour prévenir les violences électorales et parvenir à la consolidation de la paix en milieu jeune et particulièrement dans les universités publiques du Sénégal, plusieurs stratégies seront mises en place dans le cadre de ce projet. Comme ce fut le cas en 2012 où une dizaine de personnes avait trouvé la mort lors des manifestations préélectorales, il est constaté depuis 2021 que des violences faisant des cas de décès, sont récurrentes et deviennent une préoccupation à l’approche de l’élection présidentielle de 2024. Les jeunes sont au centre de ces manifestations violentes et non contrôlées. Bien souvent, ces jeunes manifestent leur désarroi envers les pouvoir politique, ce qui génère de la violence. Derrière ces manifestations violentes, il y’a des revendications politiques qui peuvent compromettre la paix et la cohésion sociale. Visiblement la tension est loin de baisser alors que l’échéance de l’élection présidentielle de 2024 s’annonce. Pour endiguer les violences et les crises en milieu jeune, il faut alors des jeunes pour parler aux jeunes.
Les affrontements entre manifestants et force de l'ordre se sont transportés dans certaines universités du Sénégal et les communautés locales. Les causes de la violence sont multiples et souvent liées aux problèmes politiques et électoraux. Il est constaté dans certaines universités nationales qu’il y avait des séries de violences au niveau des campus perturbant les cours, causant d’énormes dégâts matériels et la quiétude des étudiants qui y habitent. Ces agissements sont dus à l’extension des crises politiques au niveau national. Ainsi, la violence en milieu universitaire prend sa source dans la situation générale de crise politique dans laquelle le pays est plongé.